Irma Boom, Renault = Présent, 2016.
24 x 18 cm
Irma Boom, SHV Think Book 1996-1896, 1996.
22.5 x 17 x 11 cm
Octave Rimbert Rivière, Mug, 2020.
Environ 10 x 12 x 7 cm
Alexandru Balgiu & Olivier Lebrun, Bibliomania III, 2017.
6 x 6 m
Irma Boom, Sheila Hicks, Weaving
as a metaphor, 2006.
22 x 15.5 x 5.6 cm
J.Birkenhead, F.R.H.S, Ferns & Fern Culture, 1892.
18 x 12 cm
Dieter Roth, Literaturwurst,
1967.
25 x 9 cm
Thomas Mailaender, Illustrated People, 2015.
Dimensions inconnues (taille humaine)
Louis De Belle, Disappearing Objects, 2018.
16 x 1 x 22 cm
Stanley Wolukau-Wanambwa, One Wall a Web (special edition), 2018.
17.1 x 24.6 cm
Irma Boom, L’architecture du livre, 1996.
3,8 x 5 cm
Misha de Ridder, High up close, 2019.
24 x 34 cm
Experimental Jetset , Interne Correspondentie Issue 2, 2019.
33 x 26 cm
Jan Kempenaers, Hoboken, 2017.
31 x 22 cm
De Vleeshal, The Moon Has
a Complicated Geography various, 2013.
17 x 24 cm
Revue La perruque, Specimen typographique.
1 x 90 cm
Luc Deleu, Tribune (Diary 1971 -1978), 2013.
20 x 25 cm
M/M, chocolat pour le CNAP, 2006.
9 x 11 cm
Catalogue Milliken Brothers, tôles ondulées, 1901.
Gilles de Brock, Ceramic tile composition large, 2019.
90 x 120 cm
My-Lan Hoang-Thuy, Nacre, 2018.
1 cm x 1 cm environ
My-Lan Hoang-Thuy, 2019.
2 cm x 5 cm environ
Brice Giraud, Déclaration Universelle des droits de l'Homme, 2020.
4,5 cm de diamètre x 20 m de long
Ryan Gander, Accelerated Logic, 2018.
13,5 x 18,5 cm
Adeline Mollard et Katharina Reidy, Bad Bonn Kilbi 17, 2017.
10 x 7 cm
Alexandru Balgiu & Olivier Lebrun, Bibliomania Act 4, 2018.
5 x 20 cm
Alexandru Balgiu & Olivier Lebrun, Bibliomania
(San Seriffe), 2017.
5 x 20 cm
Alexandru Balgiu & Olivier Lebrun, Bibliomania Act 1, 2015.
5 x 20 cm
M/M, M/Monnaie de Paris, 2013.
3,4 cm
de diamètre
Karel Martens, carte de visite, date inconnue.
10,5 x 3,5 cm
Vier5, Documenta 14, 2017.
Dimensions variables
1
2
3
3
3
“On avait fait cette pile de livres gonflables avec cinq livres, de six mètres de haut.
On est convié à la montrer à l’ECAL, un espace gigantesque. On la gonfle le matin et on
la dégonfle en fin de journée. Un groupe d’étudiants a eu la bonne idée de la regonfler pour sauter dessus. Manque de chance,
en sautant du premier, l’un deux tombe bien
sur la pile mais rebondit depuis les six mètres et s’écrase sur le sol. Il ne se tue pas, heureusement. Il tue malheureusement le projet. Alex, le directeur de l’école et les gens présents se font interroger par la police scientifique qui demande si la vocation
de ces livres est meurtrière… Nous, on passe
du projet drôle au projet monstrueux.
Il se meurt dégonflé et maculé dans un placard à Lausanne.”

Olivier Lebrun, Collection revue 6
Thomas Mailaender défie les limites
de l’impression. Par conséquent, ce projet démontre que le livre peut vivre partout.
Il rencontre ici une nouvelle matérialité:
la peau de sujets volontaires choisis
par l’artiste. Les images imprimées
sur les corps sont issues de collections d’images glanées sur internet,
de photographies d’amateurs et de techniques
de tirages anciens tel que le cyanotype,
que l’artiste se réapproprie au regard
de procédés étranges. La mise en situation
de ces images sur la peau de l’individu brûlé rencontre une confusion de sens entre le support et le contenu qu’il reçoit. Le processus devient plus important que le contenu de ce support.
C’est une nouvelle manière d’appréhender
les techniques d’impression, voire même,
les limites de façonnage d’un ouvrage.
Notre corps, tels que moult autres objets
le sont capables, est montré en incarnant
le rôle d’une page de livre.
La représentation, la diffusion, la production, les collaborations, le désir, le plaisir,... sont tout autant de sujets qui interpellent Olivier Lebrun et Alexandru Balgiu.
Ces perspectives qui entourent le contexte
d’un projet envisagent des questionnements
sur son évolution. La circulation des objets existants, leurs associations à d’autres, leurs espaces dédiés ou encore leur espérance de vie sont tout aussi passionnants que la production de nouveaux objets. C’est ce à quoi travaillent O.L et A.L : ils ne sont pas tant motivés
par la valeur des objets que par le défi de les collecter, les activer, les inventorier dans l’initiative de faire parler des bibliothèques de contenus à travers un langage hasardeux.
Ces marque-pages font l’objet de petits parasites semés de manière compulsive dans différents contenus et contenants. Ils interrogent la relation au fétiche et changent le statut des contenus dans lesquels ils sont dissimulés. On peut croire à une sorte de rituel d’appropriation de ces objets à travers ces bookworms qui se manifestent comme signe d’appartenance, de possession secrète.
Les techniques de façonnage permettent
de mettre en ordre un ouvrage, de le définir comme “livre”. Ainsi, grâce à son petit format,
le marque-page crée le désordre telle une pièce de puzzle perdue, ce qui lui vaut un pouvoir
de transformation et de liberté gigantesque
au sein de son lieu de dissémination.
Elle nargue la définition-même du livre,
qui est mis en page, relié, mis correctement
en ordre.
1.
2.
3.
Assemblage de feuilles en nombre plus ou moins élevé, portant des signes destinés à être lus.
Livre
n.m.
Synon. Bouquin (fam.), ouvrage, volume.
J.K. Rowling, Les contes de Beedle the Bard, 2007.
Format inconnu
La Bible de Gutenberg, 1455.
23,5 x 33 cm
William Shakespeare, Premier Folio, 1623.
61 x 42 cm
Geoffrey Chaucer, Les contes de Canterbury, 1400.
Format inconnu
James Audubon, Birds of America, 1827.
96 x 66 cm
Livre de Prières de Rothschild, 1510-1520.
22,8 x 16 cm
St Cuthbert Gospel, 1956.
13,8 x 9,2 cm
Bible du Roi James, 1611, Réedition Morderne.
22 x 14 cm
Le Saint Coran, env. 632 av Jésus, réédition moderne.
14 x 10 cm
Miguel de Cervantes, Don Quichote de la Manche, 1605, réédition format poche moderne.
11 x 18 cm
J. K. Rowling, Harry Potter à l'école des sorciers, 1997.
12,3 x 17,6 cm
Le petit livre rouge, citations de Mao Zedong, 1964.
12 x 20 cm
Eichiro Oda, One Piece 1997.
11,5 x 18 cm